WATTIGNIES 1793

WATTIGNIES 1793

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Un fusilier autrichien
Un fusilier autrichien :

Un fusilier autrichien.


Le colonel Joseph Von Haddick
Le colonel Joseph Von Haddick :

La gravure ci dessus représente un hussard du régiment de Joseph Von Haddick.

Le colonel Joseph Von Haddik reçut le commandement de l'avant garde autrichienne , laquelle devait forcer le passage sur la Sambre, Maubeuge devant etre encerclée. 

A cette occasion, il fit preuve d'un tel courage et d'une telle bravoure que les tentatives les plus soutenues des troupes françaises d'asseoir plus fermement leurs positions échouérent,ceux ci se repliérent subissant de lourdes pertes,

Lors de la bataille de Wattignies,les 15 et 16 octobre 1793 , il engagea ses hussards Blankenstein , combats qui lui permirent de s'illustrer glorieusement sous les yeux de ses supérieurs.

Le 15 octobre 1793, il commandait l'extrême gauche du corps d'observation autrichien constitué de trois escadrons issus de son régiment et quatre escadrons des dragons de Cobourg.

Les français de la colonne du général Beauregard progressérent sur cette partie du champ de bataille avec environ 5000 hommes.

Sans hésiter et en nette position d'infériorité , Haddik attaqua le détachement français qui s'approchait , témoignant de la plus grande détermination et lui pris trois piéces d'artillerie

Essuyant à nouveau de puissants assauts quant il subit l'attaque des français le 16 octobre 1793 à Beaumont,( actuellement une ville belge proche de la frontiére francaise), il résista à la supériorité des français de 9h du matin à 14h de l'aprés midi.

 


Le général Pierre Jacques Fromentin
Le général Pierre Jacques Fromentin :
 
Né le 2 juillet 1754 à Alençon (Orne), décédé le 19 octobre 1830 à Marbaix (Nord)
Pierre Jacques Fromentin s'engage en 1778 dans l'armée française comme simple soldat.
Général de division à Wattignies il commande la gauche de l’armée française dans la région des villages de Saint Aubin, Saint Rémy Chaussée et Monceau Saint Waast tous situés a l’ouest du village de Dourlers, position centrale des autrichiens.
Le général Fromentin avait reçu l’ordre du général Jourdan de joindre le village d’Eclaibes sans trop provoquer les autrichiens, malheureusement dans l’ivresse du succès il oublia cet ordre et il fut bientôt assailli par la cavalerie autrichienne, ses troupes furent rejetés dans un des ravins prés du village de Saint Rémy Chaussée, celles-ci reformèrent leurs rangs et tinrent tête a l’ennemi mais leur artillerie fut complètement perdue.
Le général Fromentin fut nommé gouverneur de Landrecies en 1794 et se maria avec une femme du village de Grand Fayt situé prés d’Avesnes sur Helpe, ensuite il vécut a Marbaix, village lui aussi proche d’Avesnes sur Helpe, sa maison est la mairie actuelle de Marbaix et sa tombe existe toujours au cimetière de ce village.

Le tambour Stroh à la bataille de Dourlers
Le tambour Stroh à la bataille de Dourlers :

Cette très belle gravure montre le tambour Stroh battant son tambour face aux autrichiens le 15 octobre 1793.

On relève deux fautes sans importance, il est indiqué 17 octobre 1793 alors que ce fait a eu lieu le 15 octobre 1793 , ensuite Stroh na pas été tué à Wattignies mais à Dourlers même si l'on parle du petit tambour de Wattignies.

Quant à l'orthographe du mot "Stroh", est ce Stroh ou Sthrau ?

Voyez dans les articles mon commentaire sur ce fait d'armes:"L'épopée du tambour Stroh".


Le général autrichien Latour
Le général autrichien Latour :

Le général Latour avait ses troupes stationnées sur le village d'Ostergnies prés du village de Colleret à environ six kilométres au Nord Est de Wattignies.

Des combats ont eu lieu à l'Ouest du village d'Ostergnies sur le village de Cerfontaine.

Des précisions sur ces combats seront apportés ultérieurement.


Le chef d'état major Edouard Mortier
Le chef d'état major Edouard Mortier :

Né le 13 février 1768 à Le Cateau-Cambrésis (Nord) décédé le 28 juillet 1835 à Paris (Seine).

 Edouard Mortier était chef d’état major à 25 ans de la division Ballant, il fut blessé au lieu dit « Le Ravin de la Bracquenière » lors de l’attaque du village de Dourlers le 15 octobre 1793, peu connu à l’époque des faits, il fera une brillante carrière militaire pendant la période napoléonienne, gravissant toutes les marches du commandement jusqu’au grade de maréchal en mai 1804.
Élevé au rang de Duc de Trévise, il mourut dans un attentat. 

Un hussard du régiment du colonel Haddick
Un hussard du régiment du colonel Haddick

Une autre gravure du tambour Stroh
Une autre gravure du tambour Stroh :

Cette gravure est intéressante car elle montre le tambour Stroh non pas comme un enfant mais comme un adulte.



Les autres généraux français de la bataille
Les autres généraux français de la bataille :
  La photo ci dessus représente un simple soldat.

Paradoxalement je n'ai pas trouvé de gravures représentant ces géneraux français, par contre j'ai eu plus de facilités avec les autrichiens,allez savoir!!

  

Le général  FLORENT JOSEPH DUQUESNOY (27 février 1761/février 1796)
 Frère du conventionnel Ernest Dominique Duquesnoy.
Général de brigade à Wattignies il commande la fameuse « Colonne infernale » qui fit des ravages dans les rangs autrichiens,il est, aprés Lazare Carnot et Jean Baptiste Jourdan, celui qui a le plus de mérite dans cette bataille, faire remonter à ses hommes, des ravins comme celui du Stordoir sous la mitraille et gagner ces combats tiens plutot de l'exploit.  
IL  meurt en 1796 des suites de ses nombreuses blessures.
  
 Le général NICOLAS JOSEPH DESENFANS (1765/1808)
 Né a saint Rémy Chaussée prés d’Avesnes sur Helpe, cet enfant du pays est nommé général de brigade en marchant vers Maubeuge.
 
Le Général de brigade PIERRE GUILLAUME GRATIEN (1 juillet 1764 / 24 avril 1814 à Plaisance en Italie)
Il commande le 2ème bataillon de Paris.
Agé de seulement 27 ans, il charge lors de l’attaque sur le lieu dit : « L’Aumône » mais fut destitué sur le champ de bataille par Lazare Carnot pour une fausse manoeuvre face à la cavalerie autrichienne.
Il fut acquitté devant le tribunal du Pas de Calais.
 
Le colonel CHARLES MARIE CARNOT FEULINS (1755 /1836)
Frère cadet de Lazare Carnot, il fut très énergique et sauva la situation aux combats de "L'aumone" en repoussant la cavalerie autrichienne.
Chose étrange, il mourut le 16 octobre 1836, 43 ans exactement après la bataille de Wattignies. 
 
Le conventionnel ERNEST DOMINIQUE DUQUESNOY (1749 /1795)
 
Frère du général Duquesnoy cité plus haut.
Il se montrera d’une grande sévérité avec certains généraux qu’il destitua et souvent qu'il fit éxécuter, notamment le général Chancel commandant la place de Maubeuge.
Accusé d’être un des chefs du complot du 1er prairial an 3(20 mai 1795), il s’en défendit avec vigueur, toujours est il qu’il fut condamné et se suicida peu avant son exécution.
 A l'opposé de Lazare Carnot, ce conventionnel fut l'un des plus ignobles , il exécuta ou fit exécuter un grand nombre de personnes.  
 
Le général PIERRE RAPHAEL PAILLOT DE BEAUREGARD (1734/1799)
 
Nommé général de division le 15 mai 1793, Beauregard avait à défendre l’extrême droite des troupes du général Duquesnoy qui ont attaqués à l’est de Wattignies.
 Débouchant de Solre le château, il progresse vers le nord avec un contingent de seulement 5000 hommes.
IL tombe sur les troupes autrichiennes du marquis Von Chasteler et du colonel Hadick qui lui oppose une forte résistance.
Après de violents combats il est obligé d’ordonner la retraite.
Paillot de Beauregard fut accusé à tort de trahir la patrie pour la perte de ces combats mais su se défendre et sauva sa tête en purgeant dix mois de prison.
IL fut soutenu par ses compagnons d’armes, en particulier les officiers des 7 éme
 et 12 éme dragons qui l’innocentèrent.
On le confond souvent avec le général Charles Victor Beauregard qui s’illustra pendant la période napoléonienne et qui fut tué en Espagne en 1809.

 

Le général de brigade ETIENNE JEAN FRANCOIS CORDELLIER DELANOÜE (1767/1845)

Ce général commandait la gauche du général Fromentin mais bizarrement ses actions militaires lors de la bataille dite de Wattignies reste floues et manquent de précisions.

Cordellier commandait une division de 6200 fantassins et 2 régiments de cavalerie : le 2éme hussards de Chamborant et le 7éme de cavalerie.

Le commandant en second de l'artillerie du Nord FRANCOIS BOLLEMONT (CHARLES ROBERT ) 

Ce chef de brigade est un militaire totalement oublié de l'histoire pourtant il eut, lors des combats de Dourlers le 15 octobre 1793, une action décisive.

IL plaça quatre canons de 16 à droite et à gauche de la route d'Avesnes à Maubeuge(RN 2 actuelle) et fire taire le feu  d'une batterie autrichienne de 15 piéces placées sur le Mont Dourlers.

Pour cette action il fut nommé général de brigade en novembre 1793.

Le chef d'état major du général Jourdan, général de brigade, JEAN AUGUSTIN ERNOUF (1754/????)

Excellent bras droit du général Jourdan il influença favorablement par ses conseils les décisions de celui ci.

IL fut aprés la bataille lui aussi discrédité par le conseil de la Révolution mais repris du service auprés du général Jourdan début 1794.

Les deux hommes s'appréciaient  beaucoup mutuellement. 

 Le commandant du 7 éme bataillon du Jura CLAUDE JACQUES LECOURBE

Le commandant Lecourbe agé de 34 ans en 1793 était à la tete du 7 éme bataillon du Jura et faisait partie de la division du général Duquesnoy.

IL chargea avec ses hommes sur le plateau de Souvergeaux à l'Est de Wattignies et son courage fut exemplaire.

IL comptait parmi ses soldats le sergent Joliclerc qui a laissé des écrits sur les faits d'armes de son bataillon.

 




Un bouton d'uniforme autrichien
Un bouton d'uniforme autrichien :

Ce bouton a été retrouvé le dimanche 6 mars 2011 vers 11h30 au lieu dit "Souvergeaux" sur le territoire de Wattignies.

Nous avions déja retrouvé à cet endroit des biscaïens ainsi que des balles de mousquet.

Malheureusement ,il ne comporte aucune inscription mais il me permet de savoir qu'il n'est pas français.

Diamètre : environ 17 mm

Poids : 3 grammes

Métal : bronze


Lieu dit "Les Marquais"
Lieu dit "Les Marquais" :

Nous sommes ici au Sud de Dourlers, quelques balles de mousquet ont été retrouvées indiquant quelques escarmouches, l'essentiel de la bataille a eu lieu au lieu dit "La Couture du Temple" ainsi que dans le village même de Dourlers.

Le champ de couleur jaunâtre au fond de la photo est le lieu dit "La Couture du Temple".


Lieu dit "Souvergeaux"
Lieu dit "Souvergeaux" :

Sur cette photo on aperçoit le champ de bataille coté "Est", le lieu dit "Souvergeaux", aussi appelé "Le Camp des Autrichiens".

Sur cette zone, de violents combats ont opposés les troupes françaises du général Duquesnoy aux troupes autrichiennes du général Terzy.

Les français sont arrivés par la haie visible sur la photo,derrière cette haie le lieu dit "Le Bois de Wattignies".


Un sabre d'infanterie française époque révolution
Un sabre d'infanterie française époque révolution :

Ce magnifique sabre français n'est pas de la bataille de Wattignies mais aurait très bien pu l'être .

Merci à Alain Gillot , collectionneur passionné, pour la fourniture de cette photo.

Remarquez le poinçon sur la lame.


Lieu dit "la croisette"
Lieu dit "la croisette" :

Nous sommes ici derrière le village de Dourlers, c'est dans cette zone qu'étaient concentrés les autrichiens.

Ce point haut permettait aux autrichiens d'observer l'attaque française et de réagir en conséquence.

Un boulet français de 12 a été retrouvé dans les parages,celui ci est visible dans la rubrique concernée sur ce blog.


Autre vue du sabre
Autre vue du sabre :

Ici la lame du sabre et son fourreau.


Sabre briquet modéle 1767
Sabre briquet modéle 1767 :

Ici un autre sabre briquet d'infanterie modèle 1767 ayant appartenu à un grenadier.

Merci à Alain Gillot, collectionneur passionné, pour la fourniture de toutes ces photos.


sabre d'infanterie 1767
sabre d'infanterie 1767 :

Ici un détail de la lame avec l'inscription "grenadier".