Les soldats français
Les uniformes des armées françaises étaient généralement de couleur bleue avec des parements et des épaulettes rouges.
Les uniformes des chasseurs étaient de couleur verte avec des épaulettes dorées.
Les coiffes étaient différentes selon le type de régiment.
Cette gravure représente tous les types de soldats qui auraient pu participer à la bataille.
En numéro 1 : Un chasseur à pied
En numéro 2 : Un soldat d'infanterie de ligne
En numéro 3 : Un volontaire belge
En numéro 4 : Un dragon
En numéro 5 : Un grenadier
En numéro 6 : Un cuirassier
En numéro 7 : Un hussard
En numéro 8 : Un gendarme
En numéro 9 : Un chasseur à cheval
En numéro 10 : Des artilleurs autour d'un canon
En numéro 11 : Un hussard d'escorte
En numéro 12 : Un général
En numéro 13 : Un commissaire du peuple aux armées
En numéro 14, on aperçoit un ballon d'observation qui n' a pas été utilisé lors de la bataille de Wattignies.
Merci à Liliane et Fred Funcken pour cette illustration prise dans leurs livres : "Le costume et les armes des soldats de tous les temps"
Livre N° 2 : De Frédéric 2 à nos jours
Edition CASTERMAN
Des fantassins à l'attaque de Wattignies.
Remarquez le jeune tambour battant la charge.
Sur cette peinture du peintre anglais Keith Rocco, on voit ici un artilleur français appuyé sur un canon Gribeauval.
Ici des soldats français lors d'une reconstitution organisée par le site "Carmagnole Liberté" que je remercie au passage.
On a ici une idée de l'allure des soldats lors de la bataille.
Sur cette gravure une représentation des différents uniformes utilisés lors de la bataille.
Le général (n°6) pourrait être le général Jourdan, le conventionnel Lazare Carnot le n°5, un hussard le n°9, un fantassin le n°2 et un chasseur le n°8.
Sur cette gravure on aperçoit les différents uniformes des armées françaises, au premier plan, un officier avec son sabre sur sa droite un soldat équipé du fusil Gribeauval 1777, à l'arrière plan un canon de 12 avec ses servants et sur la droite un hussard sur son cheval. Ces uniformes sont ici idéalisés, la réalité était bien différente, la troupe était mal habillée et surtout mal chaussée et enfin tous les soldats n'avaient pas de fusils, il fallait s'armer sur l'adversaire !
Ici, deux fantassins français tels qu'ils pouvaient se présenter lors de la bataille, leurs uniformes sont sur cette gravure idéalisés, la réalité était bien différente.
Cette très belle gravure représente deux gardes nationaux tels qu'ils auraient pu se présenter lors de la bataille.
Un bouton d'uniforme de ce type a été retrouvé, a voir dans la rubrique "les boutons d'uniformes".
Sur cette gravure à gauche, un chasseur vêtu selon le règlement du deuxième uniforme et coiffé d'un casque à bandeau et plaque dont le centre est estampé d'un cors puis dedans du vaisseau des armes de Paris.
Remarquez les deux petits pistolets à la ceinture.
Sur le deuxième uniforme à droite un autre chasseur avec une variante de chapeau.
Sur cette gravure, un fusilier de la Garde Nationale.
Cette trés belle gravure représente un porte étendard du régiment de hussards "Chamborant" ou "De Chamborant".
Ce régiment s'est distingué lors des combats de Monceau Saint Waast et Saint Rémy Chaussée le 15 octobre 1793, les troupes françaises du général Fromentin ont été attaquées par les autrichiens et ont été obligées de refluer avec pertes, les hussards Chamborant protégeant leur retraite.
Le général Fromentin a été critiqué par le général Jourdan pour son manque de prudence lors de ces combats.
Une autre belle gravure d'un hussard Chamborant ou De Chamborant.
L'orthographe du mot "Chamborant" visible sur cette gravure n'est pas la bonne, le mot "Chamborant" comporte bien un T a la fin du mot.
Ce 2éme régiment de hussards a été utilisé lors des combats de Monceau Saint Waast et Saint Rémy Chaussée le 15 octobre 1793, ils protégèrent la retraite des troupes du général Fromentin et s'illustrèrent ensuite aux combats de Saint Aubin et Dourlers.
Tous ces combats ont eu lieu à l'aile gauche de l'attaque française, il faut rappeler que nous sommes ici à 13 kilomètres à l'Ouest de Wattignies.
Ici des volontaires nationaux.
Remarquez l'état lamentable de leurs uniformes si l'on peut parler d'uniformes.
Cette très belle gravure montre le tambour Stroh battant son tambour face aux autrichiens le 15 octobre 1793.
On relève deux fautes sans importance, il est indiqué 17 octobre 1793 alors que ce fait a eu lieu le 15 octobre 1793 , ensuite Stroh na pas été tué à Wattignies mais à Dourlers même si l'on parle du petit tambour de Wattignies.
Quant à l'orthographe du mot "Stroh", est ce Stroh ou Sthrau ?
Voyez dans les articles mon commentaire sur ce fait d'armes:"L'épopée du tambour Stroh".
Cette gravure est intéressante car elle montre le tambour Stroh non pas comme un enfant mais comme un adulte.