WATTIGNIES 1793

WATTIGNIES 1793

Les autres généraux français de la bataille

Les autres généraux français de la bataille
Les autres généraux français de la bataille :
  La photo ci dessus représente un simple soldat.

Paradoxalement je n'ai pas trouvé de gravures représentant ces géneraux français, par contre j'ai eu plus de facilités avec les autrichiens,allez savoir!!

  

Le général  FLORENT JOSEPH DUQUESNOY (27 février 1761/février 1796)
 Frère du conventionnel Ernest Dominique Duquesnoy.
Général de brigade à Wattignies il commande la fameuse « Colonne infernale » qui fit des ravages dans les rangs autrichiens,il est, aprés Lazare Carnot et Jean Baptiste Jourdan, celui qui a le plus de mérite dans cette bataille, faire remonter à ses hommes, des ravins comme celui du Stordoir sous la mitraille et gagner ces combats tiens plutot de l'exploit.  
IL  meurt en 1796 des suites de ses nombreuses blessures.
  
 Le général NICOLAS JOSEPH DESENFANS (1765/1808)
 Né a saint Rémy Chaussée prés d’Avesnes sur Helpe, cet enfant du pays est nommé général de brigade en marchant vers Maubeuge.
 
Le Général de brigade PIERRE GUILLAUME GRATIEN (1 juillet 1764 / 24 avril 1814 à Plaisance en Italie)
Il commande le 2ème bataillon de Paris.
Agé de seulement 27 ans, il charge lors de l’attaque sur le lieu dit : « L’Aumône » mais fut destitué sur le champ de bataille par Lazare Carnot pour une fausse manoeuvre face à la cavalerie autrichienne.
Il fut acquitté devant le tribunal du Pas de Calais.
 
Le colonel CHARLES MARIE CARNOT FEULINS (1755 /1836)
Frère cadet de Lazare Carnot, il fut très énergique et sauva la situation aux combats de "L'aumone" en repoussant la cavalerie autrichienne.
Chose étrange, il mourut le 16 octobre 1836, 43 ans exactement après la bataille de Wattignies. 
 
Le conventionnel ERNEST DOMINIQUE DUQUESNOY (1749 /1795)
 
Frère du général Duquesnoy cité plus haut.
Il se montrera d’une grande sévérité avec certains généraux qu’il destitua et souvent qu'il fit éxécuter, notamment le général Chancel commandant la place de Maubeuge.
Accusé d’être un des chefs du complot du 1er prairial an 3(20 mai 1795), il s’en défendit avec vigueur, toujours est il qu’il fut condamné et se suicida peu avant son exécution.
 A l'opposé de Lazare Carnot, ce conventionnel fut l'un des plus ignobles , il exécuta ou fit exécuter un grand nombre de personnes.  
 
Le général PIERRE RAPHAEL PAILLOT DE BEAUREGARD (1734/1799)
 
Nommé général de division le 15 mai 1793, Beauregard avait à défendre l’extrême droite des troupes du général Duquesnoy qui ont attaqués à l’est de Wattignies.
 Débouchant de Solre le château, il progresse vers le nord avec un contingent de seulement 5000 hommes.
IL tombe sur les troupes autrichiennes du marquis Von Chasteler et du colonel Hadick qui lui oppose une forte résistance.
Après de violents combats il est obligé d’ordonner la retraite.
Paillot de Beauregard fut accusé à tort de trahir la patrie pour la perte de ces combats mais su se défendre et sauva sa tête en purgeant dix mois de prison.
IL fut soutenu par ses compagnons d’armes, en particulier les officiers des 7 éme
 et 12 éme dragons qui l’innocentèrent.
On le confond souvent avec le général Charles Victor Beauregard qui s’illustra pendant la période napoléonienne et qui fut tué en Espagne en 1809.

 

Le général de brigade ETIENNE JEAN FRANCOIS CORDELLIER DELANOÜE (1767/1845)

Ce général commandait la gauche du général Fromentin mais bizarrement ses actions militaires lors de la bataille dite de Wattignies reste floues et manquent de précisions.

Cordellier commandait une division de 6200 fantassins et 2 régiments de cavalerie : le 2éme hussards de Chamborant et le 7éme de cavalerie.

Le commandant en second de l'artillerie du Nord FRANCOIS BOLLEMONT (CHARLES ROBERT ) 

Ce chef de brigade est un militaire totalement oublié de l'histoire pourtant il eut, lors des combats de Dourlers le 15 octobre 1793, une action décisive.

IL plaça quatre canons de 16 à droite et à gauche de la route d'Avesnes à Maubeuge(RN 2 actuelle) et fire taire le feu  d'une batterie autrichienne de 15 piéces placées sur le Mont Dourlers.

Pour cette action il fut nommé général de brigade en novembre 1793.

Le chef d'état major du général Jourdan, général de brigade, JEAN AUGUSTIN ERNOUF (1754/????)

Excellent bras droit du général Jourdan il influença favorablement par ses conseils les décisions de celui ci.

IL fut aprés la bataille lui aussi discrédité par le conseil de la Révolution mais repris du service auprés du général Jourdan début 1794.

Les deux hommes s'appréciaient  beaucoup mutuellement. 

 Le commandant du 7 éme bataillon du Jura CLAUDE JACQUES LECOURBE

Le commandant Lecourbe agé de 34 ans en 1793 était à la tete du 7 éme bataillon du Jura et faisait partie de la division du général Duquesnoy.

IL chargea avec ses hommes sur le plateau de Souvergeaux à l'Est de Wattignies et son courage fut exemplaire.

IL comptait parmi ses soldats le sergent Joliclerc qui a laissé des écrits sur les faits d'armes de son bataillon.

 





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