Le commandement français
Sur cette gravure,le représentant du peuple ou le conventionnel, Lazare Carnot lançant ses troupes à l'attaque du village.
Né le 13 mai 1753 à Nolay en Bourgogne prés de Beaune et décédé le 2 aout 1823 à Magdebourg en Prusse (Allemagne actuelle).
Né le 27 aout 1751 à Pont-Beauvoisin (Isère) décédé à Guise (Aisne) le 3 novembre 1821.
Curieusement l'orthographe du nom de ce général pose un problème.
S'agit il de Ballant avec un t ou Balland avec un d ?
Né le 13 février 1768 à Le Cateau-Cambrésis (Nord) décédé le 28 juillet 1835 à Paris (Seine).
Paradoxalement je n'ai pas trouvé de gravures représentant ces géneraux français, par contre j'ai eu plus de facilités avec les autrichiens,allez savoir!!
Le général FLORENT JOSEPH DUQUESNOY (27 février 1761/février 1796)
Le général de brigade ETIENNE JEAN FRANCOIS CORDELLIER DELANOÜE (1767/1845)
Ce général commandait la gauche du général Fromentin mais bizarrement ses actions militaires lors de la bataille dite de Wattignies reste floues et manquent de précisions.
Cordellier commandait une division de 6200 fantassins et 2 régiments de cavalerie : le 2éme hussards de Chamborant et le 7éme de cavalerie.
Le commandant en second de l'artillerie du Nord FRANCOIS BOLLEMONT (CHARLES ROBERT )
Ce chef de brigade est un militaire totalement oublié de l'histoire pourtant il eut, lors des combats de Dourlers le 15 octobre 1793, une action décisive.
IL plaça quatre canons de 16 à droite et à gauche de la route d'Avesnes à Maubeuge(RN 2 actuelle) et fire taire le feu d'une batterie autrichienne de 15 piéces placées sur le Mont Dourlers.
Pour cette action il fut nommé général de brigade en novembre 1793.
Le chef d'état major du général Jourdan, général de brigade, JEAN AUGUSTIN ERNOUF (1754/????)
Excellent bras droit du général Jourdan il influença favorablement par ses conseils les décisions de celui ci.
IL fut aprés la bataille lui aussi discrédité par le conseil de la Révolution mais repris du service auprés du général Jourdan début 1794.
Les deux hommes s'appréciaient beaucoup mutuellement.
Le commandant du 7 éme bataillon du Jura CLAUDE JACQUES LECOURBE
Le commandant Lecourbe agé de 34 ans en 1793 était à la tete du 7 éme bataillon du Jura et faisait partie de la division du général Duquesnoy.
IL chargea avec ses hommes sur le plateau de Souvergeaux à l'Est de Wattignies et son courage fut exemplaire.
IL comptait parmi ses soldats le sergent Joliclerc qui a laissé des écrits sur les faits d'armes de son bataillon.
Le chef de bataillon Jean Hardy commandait le 7éme bataillon de la Marne dans la division du général Beauregard.
Né le 19 mai 1762 à Mouzon dans les Ardennes, descendant d'une famille noble des environs de Bar-le-Duc, il dut à une éducation brillante de devenir un des généraux les plus instruits et les plus distingués des armées françaises.
A la tête des volontaires d' Epernay, il rejoignit l'armée du Nord, et il gagna, sur le champ de bataille de Valmy, le grade de chef de bataillon (20 septembre 1792).
Après Wattignies, où il commandait le 7e bataillon de la Marne, il fut chargé en 1794 de défendre Philippeville;
IL réussit, par de vigoureuses sorties, à ravitailler cette place et à la conserver à la France.
IL fit une belle carrière de général dans les armées napoléoniennes.