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Ici un pistolet à coffre modèle 1777 de la manufacture d'armes de Maubeuge qui aurait pu participer à la bataille.
Cette manufacture d'armes était située au lieu dit "La Machine" à Ferrière la Grande, bourg se trouvant à la périphérie de la ville de Maubeuge.
Le lieu dit "La Machine" existe toujours à Ferrière la Grande.
Un grand merci à Monsieur Patrice Logeard responsable de l'association d'histoire de la ville de Landrecies
Ce boulet français de 4 a été retrouvé le samedi 9 aout 2014 sur un champ au lieu dit "L'aumône" à l'Ouest du village et fait partie des combats du lieu dit "Try de Glarges".
J'ai déjà effectué de nombreuses recherches sur ce champs avec découvertes de nombreuses balles de mousquet et quelques monnaies mais je n'avais, jusqu'à présent, pas encore retrouvé de boulets.
Ce boulet a été tiré par les troupes françaises sur les troupes autrichiennes qui stationnaient à cet endroit.
Un autre boulet français mais la de calibre 8 a été retrouvé par un copain détectoriste le mercredi 30 juillet 2014.
Vous le voyez ici dans son état de découverte couvert de concrétions de rouille importantes, la photo suivante le montre débarrassé de ces concrétions.
Poids dans l'état : 2 kilos exactement et 1,8 kg sans les concrétions
Ici un gros plan sur le mécanisme du pistolet modèle 1777.
L'état de ce pistolet est remarquable.
Le marquage "Maubeuge" est ici bien visible.
Ici un pistolet modèle 1770 de gendarmerie et la aussi il aurait pu participer à la bataille.
Ce pistolet a aussi été fabriqué à la manufacture d'armes de Maubeuge située à Ferrière la Grande.
Remerciements à Monsieur Patrice Logeard pour la diffusion de ces photos.
La aussi très bel état de ce pistolet
Sur cette peinture du peintre anglais Keith Rocco, on voit ici un artilleur français appuyé sur un canon Gribeauval.
Cette garde de sabre a été identifiée comme ayant fait partie des éléments d'un sabre d'officier d'infanterie époque Révolution française.
L'officier d'infanterie qui a perdu cette pièce sur la poignée de son sabre a du être très surpris d'avoir son arme rendue inutilisable par la perte de cette pièce.
Une mauvaise qualité de fabrication a contribué a la perte du rivet ou de la vis qui la maintenait
Cet élément est encore en état excellent et a été retrouvé en 2016 par Xavier un copain détectoriste dans un bois sur le territoire de Wattignies pas très loin du lieu dit "Le Pluscon" ou des combats ont été mentionnés dans les textes historiques.
Métal : bronze
Longueur : 135 millimètres
Largeur de la partie arrondie : 24 millimètres
Ce silex de fusil avec sa mordache en plomb a été retrouvé en décembre 2015 sur le lieu dit Souvergeaux à l'Est de Wattignies.
On peut penser qu'il est français, les silex autrichiens possédaient des petites décorations sur leurs mordache en plomb et ce n'est pas le cas sur cet exemplaire.
Une photo du plateau de Souvergeaux prise le 31 juillet 2014, c'est ici que les troupes autrichiennes étaient positionnées lors de l'attaque des troupes françaises du général Duquesnoy.
Ces deux boulets français de 4 ont été retrouvés à quelques mètres d'intervalle le samedi 12 octobre 2013 par François un de mes copains détectoristes.
Je le remercie au passage pour le don de ces boulets au musée de la bataille.
Décidément le plateau de Souvergeaux est encore riche en trouvailles, nous sommes sur l'endroit ou la division Duquesnoy a attaqué le 16 octobre 1793.
Ces deux boulets ont été retrouvés presque 220 ans après la bataille.
Chose étrange, ces deux boulets n'ont quasiment pas de concrétions mais comme ils ont été retrouvés sur une butte, l'humidité n'a pu stagner sur eux.
Ces balles ont été retrouvées par milliers lors de nos recherches, en estimant raisonnablement a 30000 le nombre des combattants, vous en déduisez facilement qu'il en reste pas mal à trouver.
La différence de couleurs de ces balles est peut être due au terrain dans lesquelles elles ont séjournées ou alors elles sont de nationalités différentes mais cela reste a prouver.
Toutes ces balles sont en plomb.
Les balles françaises varient en calibre de 15,5 mm à 16 mm pour un poids variant de 22 grammes à 24 grammes environ et les autrichiennes de 16 mm à 17,5 mm pour un poids de 25 grammes à 27 grammes environ.
Ces mesures n'ont qu'un caractère théorique, on était peu exigeant sur la précision de l'armement au 18 éme siècle.
Un grand merci pour ces précisions à Alain Arcq auteur d'un ouvrage sur la bataille de Fleurus 1794 disponible aux éditions "historic'one" d'Annecy.
En regardant bien vous allez reconnaitre la même pièce sur ce sabre.
Ici des sous munitions autrichiennes comparées a une balle de mousquet sur la gauche de la photo.
Remarquez les deux petites balles en bas de la photo, il est donc probable que ces sous munitions existaient avec des calibres différents.
A chaque sortie, nous continuons à retrouver ces petites balles il est donc impossible que les officiers des deux camps aient tirés autant de balles avec des pistolets, de toute façon et après de nouvelles recherches, les pistolets utilisés pendant la bataille utilisaient des balles de mousquet classiques.
Cette gravure tirée de la revue "Tradition magasine" prouve, à ceux qui m'ont gentiment critiqués, que j'avais raison sur le terme : fusil Gribeauval 1777 .
C'est bien Jean Baptiste Gribeauval qui est à l'origine de ce fusil même si c'est une amélioration du modèle 1774.
Cette revue "Tradition Magasine" est à conseiller à tous les passionnés d'armes du 18 éme siècle.
Un authentique fusil Gribeauval 1777 d'époque.
Remarquez sur la platine ,le nom gravé de la manufacture qui l'a fabriqué.
Merci à Alain Gillot pour la photo.